L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro hospitalisé pour des douleurs abdominales, son état est "stable"
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L'ex-président Jair Bolsonaro est hospitalisé dans un état "stable" à Natal, dans le nord-est du Brésil, après avoir ressenti vendredi 11 avril des "douleurs insupportables" à l'abdomen héritées d'une attaque à l'arme blanche subie en 2018, deux semaines après avoir été renvoyé en procès pour tentative présumée de coup d'Etat. Selon le bulletin médical publié à la mi-journée par l'hôpital Rio Grande à Natal, capitale de l'Etat du Rio Grande do Norte, ses "paramètres vitaux sont stables, il est hydraté par voie intraveineuse et il effectue des examens complémentaires".
"Le patient ne ressent plus de douleur après avoir reçu des analgésiques, et le résultat des examens permettra d'établir la nécessité éventuelle d'un transfert" vers un autre hôpital. L'équipe médicale a précisé en conférence de presse qu'il pourrait être transféré vers Sao Paulo ou Brasilia, "selon les souhaits de sa famille".
Une tournée politique
"Dieu merci, mon état est stable et je suis en voie de rétablissement, sans fièvre, l'évolution clinique est bonne", a écrit Jair Bolsonaro sur X. "Pour le moment, pas besoin d'une nouvelle opération", a-t-il ajouté dans cette publication assortie d'une photo de lui sur son lit d'hôpital, pouce levé, torse nu et affublé d'une sonde nasale et d'électrodes.
L'ancien chef d'Etat d'extrême droite (2019-2022), 70 ans, avait débuté dans la matinée une tournée pour mobiliser ses partisans dans cette région pauvre du pays. "Il a eu un malaise, lié à l'attentat à l'arme blanche de 2018", a rapporté à l'AFP une porte-parole du Parti libéral (PL), la formation politique de Jair Bolsonaro.
Cette année-là, l'ancien capitaine de l'armée avait été poignardé par un déséquilibré en plein bain de foule, à quelques semaines de l'élection présidentielle qu'il a finalement remportée. Les séquelles lui ont valu plusieurs hospitalisations ces dernières années. Déjà inéligible jusqu'en 2030, Jair Bolsonaro risque une peine cumulée de plus de quarante ans de prison mais espère encore concourir au scrutin de 2026.
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