Agression d’un rabbin à Orléans : le mineur auteur des faits condamné à 16 mois de prison ferme avec mandat de dépôt

Le prévenu, un mineur isolé âgé de 16 ans, était jugé des chefs de violences volontaires commises en raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, réelle ou supposée, de la victime à une religion.
Article rédigé par franceinfo, avec "ici Orléans"
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
L'entrée d'une synagogue à Orléans, au lendemain de l'agression contre le rabbin d'Orléans qui a eu lieu le 22 mars 2025. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)
L'entrée d'une synagogue à Orléans, au lendemain de l'agression contre le rabbin d'Orléans qui a eu lieu le 22 mars 2025. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Le jeune homme qui a agressé le rabbin Arié Engelberg à Orléans (Loiret) le 22 mars a été condamné mercredi 23 avril à 16 mois de prison ferme avec mandat de dépôt par le tribunal pour enfants de la ville au terme de 8 heures d'audience, rapporte le journaliste d'ici Orléans (ex-France Bleu) sur place.

L'auteur des faits, un mineur isolé de 16 ans, est condamné à 12 mois de prison ferme pour agression antisémite, deux mois de prison ferme pour refus de test d'identification et deux mois de prison ferme pour usage de stupéfiants. Il a également été condamné à 5 ans d'interdiction d'apparaître dans le Loiret et 3 ans d'interdiction d'entrer en contact avec le rabbin et ses proches.

Des violences verbales, physiques et psychologiques

Il était jugé des chefs de violences volontaires commises en raison de l'appartenance ou de la non-appartenance, réelle ou supposée, de la victime à une religion et pour "violences psychologiques" à l'égard du fils d'Arié Engelberg, 9 ans, présent lors des faits. Il a été reconnu coupable d’avoir roué de coups de poing et de pieds le rabbin, après avoir proféré des insultes antisémites à son endroit, et d'avoir craché dans sa direction. Lors de sa garde à vue, il a affirmé tour à tour être de nationalité palestinienne, puis marocaine. 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.